, Kiki et les Filicophytes: Petite histoire du kiwi

Petite histoire du kiwi



 Le kiwi (kiwifruit en anglais afin de ne pas le confondre avec le petit oiseau craintif et ne pas, malencontreusement, faire un smoothie de cette espèce protĂ©gĂ©e) est commercialisĂ© en NZ depuis les annĂ©es 30, Ă  partir de fruits importĂ©es du sud de la Chine. Le succès que ce fruit rencontre auprès des militaires amĂ©ricains pendant la 2nd guerre mondiale contribua Ă  sa mondialisation. 
 
Bon le problème, c’est que le nom de « groseille de chine » n’Ă©tait pas apprĂ©ciĂ© de tout le monde en temps de guerre froide, alors les kiwis (je parle des nĂ©ozĂ©landais cette fois !) ont renommĂ©s ce fruit kiwi en honneur de sa ressemblance au kiwi ! (Vous me suivez ?) 
 



Aujourd’hui ce fruit est une ressource importante en Nouvelle ZĂ©lande et reprĂ©sente 934 millions de $ d’export, malgrĂ© une petite perte de vitesse dĂ» Ă  une mĂ©tĂ©o capricieuse et a une maladie spĂ©cifique du kiwi (la vilaine PSA) dont personne ne trouve de cure pour l’instant (sauvez les kiwis !)
Bref, vu son importance le kiwi est le sujet de gros investissements et de nombreuses recherches en NZ,  notamment au « kiwifruit vine healthincorporated ». 

Le kiwi vert que vous connaissez, le Hayward, n’est en fait qu’un des nombreux cultivars (= variĂ©tĂ©s) de kiwis existant et n’a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© et amĂ©liorĂ© que dans les annĂ©es 80. Ces amĂ©liorations ont permis d’obtenir un fruit bien plus gros, avec de bon rendement, une bonne conservation et une rĂ©sistance au transport. Il y a donc dĂ©jĂ  eu pas mal de progrès mais les recherches continuent.
D’un cotĂ© il faut trouver des nouvelles variĂ©tĂ©s rĂ©sistantes Ă  cette maladie, mais aussi, les essais portent sur une innovation majeur qui nous Ă´terais tous une Ă©pine du pied (ou un poil de la bouche) : un kiwi avec une peau douce et comestible ou facilement Ă©pluchable ! Le rĂŞve. 

Zespri, groupe de 2700 producteurs nĂ©ozĂ©landais avec environ 24 000ha, rien que ça, est sur le coup en hybridant les variĂ©tĂ©s actuelles avec d’autres variĂ©tĂ©s de groseilles de chine. C’est aussi ce groupe qui s'est occupĂ© de la commercialisation et du marketing du Sungold Kiwi, le kiwi jaune plus sucrĂ©, et qui a, je dois l'avouer, ma prĂ©fĂ©rence. 

Les fameux « sommeliers » nĂ©o-zĂ©landais du kiwi dĂ©gustent chaque annĂ©e avec sĂ©rieux les nouvelles variĂ©tĂ©s (le job rĂŞvĂ© ?) afin de dĂ©terminer lesquels seraient intĂ©ressantes Ă  dĂ©velopper. Mais malheureusement les candidats sont nombreux, les vainqueurs plus rare. 

Zespri a bon espoir dans son petit dernier le « KiwiBerry »  KiwaĂŻ en français,  vous en avez peut ĂŞtre dĂ©jĂ  croisĂ© en grande surface. Ces petits kiwis se mangent facilement avec la peau ! Bon par contre, bĂ©mol, la conservation reste encore Ă  amĂ©liorer. 

Dans le monde des kiwis, Te Puke en est la capitale, donc pour en savoir plus c’est lĂ -bas qu’il faut aller, visiter le fameux kiwi360  ou alors participer comme beaucoup de backpackers aux rĂ©coltes Ă  l’automne ! 

http://www.blogazonzon.com/archives/2011/11/25/22758996.html

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